UN PEU D’HISTOIRE

Tout d’abord, un grand merci à Madame Odile TALON et Monsieur Roger GUITARD pour leurs recherches, à l’élaboration de cet historique.

  • Nous sommes preneurs de toutes informations documentées pour compléter cet espace, photos, articles…etc.

Notre commune est située en Auvergne au nord ouest des monts dore à 983 m d’altitude, dans le département du Puy de Dôme. Arrondissement de Riom et canton de Bourg-Lastic limitrophe des communes de Briffons, Laqueuille, st Sauves, St Sulpice, communauté de commune de Sancy-Artense Paroisse de Sainte Bernadette des Dore.

Historique :

La commune est issue de la réunion de St Julien et de Puy Lavèze

St- Julien

Plusieurs saints du nom de Julien existent dans les premiers siècles,

St Julien de Brioude (Haute Loire). Soldat romain, chrétien venu du Dauphiné en Auvergne, il est mort en martyr décapité en 304 sous Dioclétien. Enterré à Brioude et vénéré en Gaule.(La statuaire le représente, de façon traditionnelle, en soldat romain tenant d’une main la palme du martyre et de l’autre l’instrument du supplice, le glaive.)

 

 

Commune signalée dès 1282 : « Sanctus Julianus » puis paroisse St Julien de Feix jusqu’à la révolution. Son église en partie romane, construite en …description Dépendait du chapitre cathédral de Clermont Ferrand qui nommait les curés. Elle dépendait de la commanderie des Chevaliers de st Jean de Jérusalem de Tortebesse (canton d’ Herment )

Wautier sire de Villemontée en 1189, pour partir en terre sainte (3ème croisades) avait vendu sa seigneurie de Tortebesse aux chevaliers de st Jean de Jérusalem qui en firent une commanderie qualifiée « Hôpital » (1239- 1246) Celle-ci avait de nombreuses dépendances dont Lastic et St Julien Puy Lavèze

Puy Lavèze

Fief signalé « Podium Alavèze » (1315) puis « Puy La Vèze » (1510).

Ce village dépendait de la seigneurie de Préchonnet, (Bourg Lastic)

Elle comprenait les châteaux de Préchonnet, Chalusset et garde Ferradure. Tous disparus.

En 1180 Robert Dauphin d’Auvergne( 1150, 1234), (voir les ascendants jusqu’en 790 Claude d’Auvergne ) comte de Clermont et Mont Ferrand, seigneur de Montrojuon, cède sa seigneurie de Préchonnet au seigneur de la Queuille.

Jean de Rochefort d’ Aurières seigneur d’Aurières, de Préchonnet et d’Eygurande, chevalier. marié à Jeanne de Montaigut. eurent pour descendance Louise de Rochefort d’ Aurières née en 1420

Blain V Le Loup né vers 1420 mort ? se mari en 1437 avec [Louise de Rochefort d ’Aurières) ainsi la seigneurie passe chez les Le Loup.

Jacques II le Loup né vers 1440 mort ?

Jacques III Le Loup seigneur de Préchonnet (Bourg-Lastic),chevalier né vers 1470 mort avant 1523

Blain Le Loup seigneur de Montfan, co-seigneur de Préchonnet,chevalier Né vers 1515

Gaspard Le Loup né en 1570 mort vers 1635. grand ligueur plusieurs faits lui sont attribués notamment celui d’avoir complètement détruit le château d’Herment en 1592, en le livrant aux flammes (histoire de la ville, pays et baronnie d’ Herment en Auvergne. Ambroise TARDIEU 1886 page 9)

Anne Le Loup, sa descendante, « dame de Préchonnet » épousa Gilbert-Alyre de Langeac en 1608 seigneur de Dallet (veuve en 1620 elle crée le couvent de la Visitation à Montferrand. Ainsi en 1608, la seigneurie passe chez les Langeac, seigneur de Dallet, jusqu’en 1789 M. de Langeac un descendant, était ainsi seigneur de Préchonnet et seigneur de Puy-Lavèze.

 

La guerre de Cent Ans contre les Anglais sévit dans la région Autre précision en 1390, une armée royale chasse les « Routiers » des montagnes auvergnates

Lors des guerres de religion, le seigneur de Préchonnet fut un ardent Ligueur contre Henri IV. Il arrache Herment aux royalistes, attaque Ussel, mais en 1590, la bataille de Cros-Rolland mit fin aux espoirs de la ligue en Auvergne

La réunion de St Julien et de Puy Lavèze fut réalisée en 1791.

Elle est évoquée sur son blason.

Les trois couleurs de la république bleu blanc rouge, unissant l’histoire de Puy Lavèze. le loup est repris sur les armes de la famille Le Loup, et de St Julien, représenté par le faucon qui est l’attribut de St Julien, patron de la commune.

Ces deux emblèmes séparés par un cour d’eau représentant la source Sainte Radegonde (à ce propos nous recherchons des témoignages sur des anciennes processions ou autres dévotions à cette source.)

 

 

 

18ème Siècle – D’importants défrichements furent faits vers les hameaux de Feix et de Pierrefitte. -* – route Clermont bordeaux depuis 1748, l’idée d’une route Clermont – Bordeaux, passant à Bourg–Lastic (et St Julien) était à l’étude.

L’intendant Trudaire en 1754, le marquis de Langeac en 1770 et d’autres s’en occupèrent, mais elle n’était pas achevée à la révolution http://cartocassini.free.fr/carteca… la route apparait sur les cartes jusqu’à Bourg Lastic (jusqu’aux gorges du Chavanoux)

En 1771 et 1772 une terrible disette amène une mendicité générale.

En 1782 l’église était dans un état déplorable, lors de sa visite l’évêque en fait un tableau lamentable.” Le vase de baptismale est fort vieux. Les vases des saintes huiles sont aussi fort vieux, fort crasseux… L’enveloppe des reliques est pourrie dans le reliquaire… Les statues des autels sont si noires et si sales qu’elles doivent être repeintes… La chaire tombe de vétusté, le chœur et la nef ont besoin d’être pavés, les ornements sacerdotaux sont en très mauvais états, le cimetière a trois issues et sert de passage, il n’y a pas de sacristie…” le curé était alors nommé par le chapitre cathédral.. on comptait 400 communiants. “mais les habitants des villages éloignés ne viennent pas”.

 

19ème siècle – au début du siècle la population du canton s’oppose aux autorités et au service militaire obligatoire. De nombreux réfractaires furent recherchés par les gendarmes.

En 1846 = 842 habitants

A la fin du siècle, le pays se transforme. Tout le sol utilisable est en prairie pour l’élevage de bovins (laitières) et la production de fromage local (Bleu de Laqueuille) mais le tourisme ne s’étend pas au-delà du Mont-Dore-Sancy. le canton de Bourg-Lastic apparait déjà sur les cartes.

La zone reste rurale. Peu d’industries. Artisanat

L’émigration de temporaire devient définitive avec perte de 200 habitants en 65 ans.

20ème siècle 

1900:  le 3 juin notre commune s’associe aux commémorations du centenaire de la mort du général DESAIX

http://www.clermont-ferrand.fr/Un-h…

1911 : 642 habitants. La population se disperse entre plusieurs hameaux : Feix, Puy Lavèze, Bajouve, la Vezolle , la Loubière, et le principal la gare dite de Laqueuille.

Guerre de 14 – 18

La commune de St julien à été durement touché durant cette tragique période “Ils furent 32 à partir en chantant, la fleur au fusil mais non n’ont jamais revu le clocher de leur village”

“Les frères FAURE – une famille très éprouvée

Août 1914 : à la déclaration de guerre quatre frères FAURE du bourg de St Julien – Pardoux, Joseph, Michel et Mathieu étaient mobilisés. l’année 1916 devait être fatale à trois d’entre eux ce fut d’abord Mathieu, le Père d’Ernest, qui habitait à Chanonet qui tombait au champ d’honneur le 24 février 1916 ( inscrit au monument aux morts de briffons). 15 jours plus tard, le 10 mars 1916 son frère Pardoux subissait le même sort. le 15 décembre 1916 joseph à son tour, tombait, victime du devoir. Michel le 4ème frère rescapé, revint grièvement blessé et amputé d’un bras mais le destin cruel ne devait pas s’arrêter là. une nouvelle tragédie s’abattait sur cette famille car jean le fils de Michel, qui effectuait son service militaire au Maroc, fut tué le 24 juin 1923 à l’âge de 20 ans. “

FAURE Joseph caporal au 321ème régiment d’infanterie reçût un hommage de la nation signé du président de la république Raymond POINCARÉ

Afin de rendre hommage aux soldats qui avaient fait le sacrifice de leur vie pendant la guerre de 14-18 le maire M CHASSAGNE propose de former une commission chargée du monument aux morts pour la France cette commission est composée de Ms TARTRY, BASCOULERGUE et BATTUT François. dans la séance du 18 septembre 1921, le maire soumet au conseil municipal les plans et devis du monument à élever sur la place publique du village. le conseil à l’unanimité approuve les plans et devis et autorise le maire à passer le marché avec Ms GENIN Frères entrepreneurs à Courpière au prix de 6.300 frs et dit que cette somme sera payée 3.300 frs montant de la souscription publique, 3.000 frs par le budget de la commune dans la séance du 21 mai 1922 le maire donne lecture d’une lettre de M le secrétaire d’état à la liquidation des stocks qui attribue à la commune 4 obus de 280 devant servir à embellir le monument le conseil décide de faire l’inauguration du monument élevé le dimanche 18 juin 1922 le maire invite à cette inauguration et banquet qui suivra, M le Préfet, Ms HUGUET, TIXIER et VARRENNE députés, le conseiller général, le conseiller d’arrondissement et tous les maires du canton, le conseiller d’arrondissement .

Guerre de 39- 45

La région Auvergne à connu son lot de drames durant la deuxième guerre mondiale, la commune de St Julien Puy Lavèze n’est pas en reste.

L’épisode du 17 août 1944 reste dans les mémoires.

Récit parut dans le bulletin municipal d’avril 1994 marquant le 50ème anniversaire de la libération de notre région

“Souvenir du combat du pont du fraisse le 17août 1944. suite M.PINSON C’est en septembre 1943 que le docteur Willy MABRUT dit “Tonton”, résistant de la première heure et responsable du M.U.R (Mouvement unis de la résistance),prévenu par HUGUET(Prince) que la milice est au courant de ses activités suspectes, doit se réfugier à la gare de Laqueuille. beaucoup de nos habitants doivent se rappeler, certainement de jeunes gens sans uniforme, qu’ils abritaient dans leurs granges au petit village de “la Vezolle” s’exposant ainsi aux risques très dangereux de représailles par la “Gestapo”. Représailles sanglantes bien connues dans la région de Bourg-Lastic Messeix. hélas ! c’est le 17 août 1944, 10 jours seulement avant la libération de Clermont-Ferrand que le sang devait couler sur la terre de notre commune et que 7 jeunes maquisards, épris de justice tombaient au pont du fraisse pour nos libertés. Pour évoquer ce tragique épisode de la lutte sans merci menée par les patriotes, contre un ennemi implacable, nous laisserons la parole à un ancien combattant ayant participé au combat. suite M. GUILLARD Depuis des mois nous tenons le maquis. Le “Tonton” ardent patriote est notre chef. en ce mois d’août 1944 nous nous retrouvons dans un petit village de la commune de Tauves. Le 15 août arrive. et chacun de nous pense déjà à la libération qui approche. Le lendemain dans la journée, un ordre nous parvient. faire mouvement en direction de la RN89 en vue d’y établir une embuscade, un fort convoi ennemi étant signalé, vingt cinq kilomètres nous en séparent. Nous partons à pieds avec armes et barda, empruntant monts et vallées. La nuit est déjà bien avancée lorsque nous arrivons à destination, exténués par la longue marche. une vielle grange qui se trouve sur le bord de la nationale nous sert de refuge pour le reste de la nuit. Nous nous y entassons pour nous reposer un peu, mais aussi quelle inconscience de nous trouver si près de la route. Nous avons à peine fermé l’œil que déjà l’aube pointe. Nous nous réveillons encore fatigués notre sommeil a été court. La section comprend seulement vingt trois hommes, quelques autres sont en mission ; notre chef nous fait prendre position. deux groupes dans les bois de sapins qui surplombe la route, le troisième groupe en contrebas de la nationale. Nous avons le ventre creux, nous nous hasardons quelques uns à la ferme à coté pour acheter un peu de nourriture. Le brave paysan qui lui aussi s’est levé tôt est surpris de nous voir à cette heure si matinale. Nous lui en expliquons la raison, conscient du danger que nous lui venons d’apprendre, il réveille sa famille. Peu après nous le voyons partir en direction des champs avec ses enfants, s’éloignant de la zone dangereuse. Avec quelques outils empruntés à la ferme, certains de nous commencent à creuser leur trou pour être mieux protégés, car une dizaine de mètres seulement nous sépare de la nationale que va peut être emprunter l’ennemi. je repère un sapin assez gros pour bien me protéger. Derrière mon copain Marion fait de même et repère lui aussi le sien. La section dispose de trois FM la plupart d’entre nous a mitraillette, mousqueton, grenades et bombes Gammont. Devant nous les frères MANARANCHE ont bien camouflé leur F ;M dans la bruyère surplombant et prenant la route en enfilade. Un peu plus loin se trouve “Tito” qui se prépare lui aussi à un feu croisé. en contre bas de la route c’est aussi “Sicki” avec son F.M qui doit ouvrir le feu. Combien de nuits avons nous passé à entendre un ennemi qui souvent avait pris d’autres routes et le matin Nous rentrions au camp exténués et déçus. l’attente se prolonge, notre chef de section demande un volontaire pour ce placer en éclaireur au devant de l’embuscade . Nous nous présentons Spako et moi comme volontaire, notre chef hésite sur le choix qu’il doit faire, finalement c’est Spako qui est désigné. Il sera tué à son poste de combat. Dix heures arrivent. cela fait maintenant cinq longues heures que nous attendons et déjà nous pensons que l’ennemi aura passé ailleurs. Encore une dizaine de minute s’écoulent. Soudain un bruit de moteur qui s’amplifie et un mot sur toutes les lèvres ” enfin les voilà”. Nous avons le cœur serré et le doigt sur la détente de notre arme, prêts à faire feu. Nous avons reçu l’ordre d’attaquer les dix derniers camions du convoi, mais comme nous n’en connaissons pas l’importance seul le hasard nous guidera. En tête de la colonne débouchent deux chars d’assaut, les occupants debout dans leur tourelle, leur regard tourné vers la forêt, ne se doutant pas qu’à quelques mètres d’eux, des hommes sont prêt à faire feu.Puis c’est le défilé incessant des camions chargés de troupes, recouverts de branchage pour se protéger de l’aviation alliée. je compte chaque camion qui passe. j’arrive au compte de soixante cinq. puis plus rien, un temps mort, nous nous regardons surpris. Aurions nous laissé passer l’ennemi sans intervenir. Quelques instants se passent qui nous semble longs, puis, de nouveau un bruit qui se rapproche. C’est le moment ou jamais d’attaquer. Nous entendons un ordre bref, puis aussitôt une longue rafale de F.M qui rompt le silence. Le combat est engagé. La première voiture qui se présente, de tourisme, est criblée de balles et prend feu. les occupants que nous supposons être des officiers sont carbonisés dans la voiture en feu. La voiture achève de bruler au milieu de la route, derrière, les camions se frayent un passage pour l’éviter, mais le combat ne fait que commencer. Nous crachons le feu de toutes nos armes sur les camions bourrés d’allemands qui continuent à traverser la ligne de feu sans pouvoir réagir. Une bombe Gammont bien lancée, tombe sur un camion qui saute. les occupants sautent à terre et essayent de s’abriter en contre bas de la route mais ils n’en n’ont pas le temps et sont abattus. Un motocycliste essaye de traverser la ligne de feu. Il est tué ainsi que le passager après le pont. Des camions, il en arrive toujours. Nous continuons à les arroser copieusement au passage. Nous entendons malgré la mitraille les cris gutturaux des Allemands. Nous tirions à bout portant et chaque balle faisaient mouche et sans pouvoir les estimer, les pertes devaient être sérieuses. Nous ne saurons pas non plus, pourquoi l’ennemi malgré sa force considérable (1) ne s’est pas aventuré dans la forêt ou il était facile de nous encercler. Le groupe de maquisards qui se trouve en contre-bas de la route, bien moins protégé, a plusieurs tués. Les survivants du groupe tentent un replis dans les champs de bruyère. mais sont encerclés et les blessés faits prisonniers sont achevés. Un seul blessé en réchappera. Mais le combat n’est pas terminé. Les allemands qui sont munis de canons et mortiers, arrivés au sommet de la côte, en direction de Bourg-Lastic ont mis leurs pièces en batterie. Ils tirent derrière nous. Le tir se rapproche. Pas loin de nous un sapin est déchiqueté par un obus et d’autres tombent un peu partout. mais sans véritable précision heureusement pour nous. peut-être que leurs propres troupes en font les frais, qui sait, nous sommes si près les uns des autres . Un avion Allemand que nous appelons le ” coucou” passe au dessus de nos têtes, rasant les arbres, lorsque nous tirons dessus l’avion est déjà loin . Puis c’est le décrochage, bien protégés par la forêt nous atteignons une clairière. Pas un homme ne manque et pas de blessés. Nous entendons le groupe du bas qui se bat encore, puis au bout d’un moment la fusillade cesse. c’est à nouveau le silence. Après avoir parcouru quelques centaines de mètres, nous nous arrêtons en ^pleine forêt. nous apercevons d la fumée. l’ennemi a mis le feu à la ferme et la vieille grange qui nous avait abrités durant la nuit. nous resterons là en pleine forêt deux jours et deux nuits, sans presque rien manger, couchant à même le sol. Nous apprîmes le triste sort de nos camarades massacrés par l’ennemi. Certains des nôtres retournèrent sur les lieux du combat et ramenèrent certains objets abandonnés par l’ennemi, boîte de pansements, ceinturons et même baïonnettes et bottes. Quant à nous, nous nous attendions à un deuxième combat, nous doutant bien qu’à son retour de Corrèze, l’ennemi allait reprendre les routes détournées et éviter le pont du fraisse. Quelques jours plus tard nous enterrions nos morts dans le petit cimetière de St- Julien-Puy-Lavèze devant toute la population rassemblée. Quant au jeune Spako, son corps fut inhumé au cimetière de Messeix. Un autre combattant tué a été aussi honoré. La plaque du square de la jeune résistance à Clermont porte son nom parmi trois autres jeunes tués au combat. Quelques jours plus tard, c’est la Libération et l’entrée dans Clermont libéré. Mais la guerre continuait. Bon nombre de prisonniers étaient encore en captivité et les déportés continuaient à mourir chaque jour dans les camps de la mort. Nous avions été volontaires pour le maquis, Nous ne pouvions pas abandonner la lutte. La plupart d’entre nous qui avions combattu au Pont-du-Fraisse, rejoignirent la 1ère Armée Française qui débarquée en Provence, remontait la vallée du Rhône et combattit jusqu’au cœur de l’Allemagne nazie enfin vaincue Parentignat- Août 1981 Louis JUILLARD

 

1982: 403 habitants la dépopulation s’est poursuivie

 

Desserte chemin de fer Gare de Laqueuille.

La ligne d’ Eygurande – Merlines à Clermont-Ferrand est une ligne de chemin de fer française qui relie la gare d’ Eygurande – Merlines dans le département de la Corrèze à celle de Clermont-Ferrand dans le département du Puy-de-Dôme. Cette ligne a été concédée à la Compagnie de Clermont à Tulle le 19 juin 1868. À la suite de difficultés financières, cette compagnie ne put achever les travaux et c’est l’état qui acheva la ligne à partir de 1877 pour l’ouvrir à l’exploitation le 6 juin 1881. Elle fut ensuite rétrocédée à la Compagnie d’Orléans par les conventions de 1883. si la ligne ferroviaire traversant la commune apparait sur les cartes de 1890 la gare de Laqueuille apparait sur une carte de 1921 avec la desserte du Mont Dore.

Elle est également l’origine de la ligne de Laqueuille au Mont-Dore. Après avoir quitté la gare d’  Eygurande – Merlines, ancienne bifurcation importante, la ligne descend vers la vallée du Chavanon. Gare de bifurcation, elle est située au point kilométrique 442,7191 Elle remonte ensuite la vallée de la Clidane et parvient à la gare de Laqueuille, point culminant à 942 m d’altitude et origine d’un embranchement vers la gare du Mont-Dore. Elle rejoint ensuite la vallée de la Miouze, puis celle de la Sioule pour arriver en gare de Pontgibaud. Elle continue à s’élever le long des contreforts des puys pour desservir la gare de Volvic avant d’entamer une longue descente en pente de 25 ‰ pour entrer dans la gare de Clermont-Ferrand où elle rejoint l’artère de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes.

C’est autour de cette gare que c’est développé le bourg de la Gare.

 

De 1910 à 1946, la section de Laqueuille à Eygurande – Merlines a été équipée d’une deuxième voie pour favoriser les circulations en provenance de Paris via Montluçon vers Le Mont-Dore

Elle est aujourd’hui desservie par des trains Inter cités qui relient Bordeaux-Saint-Jean à Clermont-Ferrand. par les trains TER Limousin et TER Auvergne (relations de Clermont-Ferrand à Limoges-Bénédictins, à Brive-la-Gaillarde et au Mont-Dore). De 1910 à 1946, la section de Laqueuille à Eygurande – Merlines a été équipée d’une deuxième voie pour favoriser les circulations en provenance de Paris via Montluçon vers Le Mont-Dore.

Quelques maires de St-Julien-Puy-Lavèze(recherche en cours)

21ème siècle

31 01 2012 décès du maire Daniel BELLAIGUE 30 03 2012 élection de Yves CLAMADIEU

Les bâtiments de la commune (recherche en cours)

  • l’église
  • la source
  • les croix
  • les fontaines